Je te donne mon cœur... littéralement ! - 5/5
Dans notre post précédent, nous vous avons parlé de ce qui arrive après votre mort losque vos volontés relatives au don d'organe ne sont pas connues. Cette semaine, nous vous expliquons ce qui se passe lorsque vos volontés relativement au don d'organes est connue.
Si votre volonté est connue
Au moment de votre décès, si votre consentement au don d’organe a été signifié tel qu'expliqué dans nos posts précédeants, le personnel médical fera mention de votre consentement aux membres de votre famille. Ces derniers, prenant votre consentement en compte, devront remplir le formulaire de don et ainsi consentir aux démarches.
Mmême si votre volonté est connue de votre famille, rien ne les empêche d’aller au-delà de vos volontés, que ce soit par attachement, convictions religieuses ou simple aversion, et ainsi s'opposer à ce qu'on prélève vos organes.
Légalement parlant, l’équipe médicale pourrait ignorer le refus éventuel d’une famille mais, dans le souci du respect des proches et de leur deuil, les professionnels de la santé s’en tiendront à la décision finale de la famille.
En conséquence, il est très important de faire part de votre décision à vos proches et de leur faire connaître vos raisons afin d’éviter un refus.
Sachez qu’il est également possible d’exclure certains organes spécifiques lors du don d’organes et de tissus. Pour ce faire, il suffit de prévenir nos proches afin que ceux-ci soustraient ces organes lors de la complétion des formulaires nécessaires au don.
Des règles très strictes s’appliquent au don d’organe. D’abord, malgré votre consentement au don d’organes, l’équipe médicale doit tout faire ce qui est en son possible pour vous sauver la vie.
S’il est impossible de vous maintenir en vie, votre décès devra être constaté par deux médecins ne devant participer ni au prélèvement des organes ni à leur transplantation.
Voilà qui devrait rassurer vos proches concernant un simple geste qui pourrait sauver une ou plusieurs vies !